Vous pouvez avoir droit à une pension d’invalidité si votre capacité à travailler est fortement réduite (d’au moins deux tiers) à cause d’une maladie ou d’un accident non lié au travail. La reconnaissance de l’invalidité est une démarche de la Sécurité sociale, dont le but est principalement de vous apporter un revenu de remplacement.
Afin de bénéficier des prestations invalidité, vous devez être à jour de vos cotisations.
Invalidité totale
L’invalidité totale et définitive se définit par des aptitudes irréversibles résultant d’un accident ou d’une maladie de la vie courante. Elle donne droit au versement d’une pension d’invalidité jusqu’à vos 62 ans. Par la suite, vous pourrez faire une demande de retraite pour inaptitude.
Pour être qualifiée de totale et définitive, l’invalidité doit revêtir un taux 100 %. Dans ce cas, vous pourrez bénéficier d’une pension d’invalidité dite « totale » car vous n’êtes plus en mesure d’exercer une activité professionnelle.
Invalidité partielle
À la Cipav, si votre taux d’invalidité est compris entre 66 % et 99 %, votre invalidité est considérée comme partielle. Vous pourrez alors être éligible à la pension d’invalidité partielle jusqu’à la liquidation de vos droits retraite ou vos 67 ans dans le cas d’une poursuite d’activité.
Vos droits
Dans le cas d’une invalidité totale, vous continuerez à générer des droits (4 trimestres assimilés par an ainsi que 400 points au régime de base et 36 points au régime complémentaire).
Concernant une invalidité partielle, vous aurez le droit à 4 trimestres assimilés par an. Vous pourrez combiner, par exemple, deux trimestres assimilés à deux trimestres cotisés. Ces trimestres assimilés ne pourront néanmoins pas entrer en compte dans le calcul d’une potentielle surcote.